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Silmarils, « Ce qui a inspiré Apocalypto, c’est l’époque ! »

Toujours mené par le charismatique David Salsedo, le groupe mythique des 90’s revient sur le devant de la scène avec ce rock fusion qui a fait leur succès. Silmarils sortira son nouvel album, « Apocalypto », le 27 septembre prochain, sur Runfast Music, l’occasion idéale pour poser quelques questions à David Salsedo…

Comment s’est passée la décision de se reformer après tant d’années ? Quelles sont vos motivations à revenir plus spécifiquement maintenant ? Y a-t-il eu un événement particulier qui a déclenché ce retour ? 

On a pris cette décision en 2020 lorsqu’on a  décidé de donner un concert au Bataclan pour les 25 ans de notre premier album. Puis le Covid est passé par là. Tout a été décalé. Nous avons fait le concert, ça a été complet très vite et ce fut un moment magnifique ! Les gens ne nous avaient pas oubliés…  Après ça on s’est dit “on continue”.

On a pu constater que vous preniez un certain plaisir à remonter sur scène lors de vos récents concerts. Si la fosse était plutôt clairsemée aux Vieilles Charrues, on a pu ressentir un certain engouement du public au Hellfest. D’une manière générale, comment avez-vous perçu la réaction du public lors de votre tournée promotionnelle ? 

Clairsemé ? Ah non, pas vraiment, je te rappelle qu’on ouvrait pour les Red Hot Chili Peppers et qu’il y avait ce jour-là plus de 70.000 personnes ! Après comme il y a 2 scènes qui se font face, le temps que le public se retourne entre deux groupes et aille se chercher à boire ou autre, c’est vrai qu’il y a une petite inertie. Mais ça dure deux morceaux, après c’était full… compact ! On a ressenti la foule qui chantait sur “Cours Vite” ou sur “Va Y Avoir du Sport” ! On a les preuves, on a la vidéo ! ah ah ah 

Quant au Hellfest, ce fût notre vrai grand concert de retour ! Et quel retour ! Main Stage, 70.000 personnes en face, énorme stress, mais show de ouf ! Ultra vénère, impeccable. Grosse communion avec les gens, on déroule un super show : triomphe, accueil de dingue… Emotion, qu’on conserve encore aujourd’hui. En gros c’est comme si les gens nous disaient : “welcome back ! Vous nous avez manqué !”.  Quelle pression avant de monter sur scène, mais quel bonheur à la fin !

Vous communiez avec votre public et on vous imagine mal faire un comeback sans que cela passe par la scène. À quel point l’interaction avec le public est importante pour vous ?

On vient de la scène, donc forcément c’est important pour nous. Surtout dans notre style de musique. C’est un échange avec les gens. C’est  peu bateau mais tu envoies, le public reçoit, et si c’est bon, il relance ! Et, ainsi de suite. Mais évidemment c’est important, d’autant plus quand tu reviens après quelques années d’absence. Tu prends plus le temps de savourer ces moments-là.

Pouvez-vous nous parler du processus créatif derrière votre nouvel album « Apocalypto » ?  Qu’est-ce qui a inspiré les chansons ? 

Ce qui a inspiré Apocalypto, c’est l’époque ! Comme pour notre 1er album ! J’ai puisé dans le chaos pour me remettre à écrire et retrouver le feu originel de Silmarils : de la colère, de la rage parfois, mais aussi un regard plus ironique  sur certains titres. Les gens qui aimaient le Silmarils des débuts ne seront pas déçus ! Pour cet album, nous n’avons pas travaillé comme d’habitude, tous ensemble, mais par vagues. C’est moi (David) qui ai écrit la totalité des titres. Je les maquettais au fur et à mesure et les soumettais au groupe. Puis, chacun est venu amener sa touche pour donner ce que tu entends.

Pouvez-vous nous décrire la direction artistique fixée pour ce nouvel album ? Aviez-vous plutôt comme objectif une envie de conquérir un nouveau public ou de renouer le lien avec vos fans ? 

La direction artistique était simple : retrouver l’ADN du Silmarils des débuts. Période premier et deuxième album. Des textes au cordeau, des riffs de guitares, et des grosses rythmiques qui font bouger la tête !!! On voulait avant tout plaire aux fans du groupe. C’est le plus important pour nous.

Vous gardez votre ton vindicatif caractéristique. Pour ceux qui n’ont pas encore écouté l’album, pouvez-vous décrire les thématiques principales de cet album ? Y a-t-il des messages particuliers que vous souhaitez faire passer avec « Apocalypto » ?

« Monde de merde…. », comme dirait Serge Abitbol !

Racontez-nous votre collaboration avec Segal Huredia, connu pour son travail avec Dr. Dre et Eminem. Que recherchiez-vous dans cette collaboration ? 

On voulait que ce disque sonne « actuel » dans sa prod et dans son son. On voulait de gros beats et un gros son de basse. En gros, des guitares à la RATM avec le son de rythmique de Dr Dre. Le L.A sound, quoi ! Et on on l’a !

A priori « Apocalypto » ne devrait pas être un one-shot, quels sont vos projets pour l’avenir ? Avez-vous des ambitions ou des directions spécifiques que vous souhaitez explorer ?

Déjà défendre celui-là, faire le plus de concerts possibles, et oui bien sûr, pourquoi ne pas enchaîner avec un autre album à la suite. Quand on a re-goûté à la scène, on a plus envie de la quitter…

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