{multithumb thumb_width=480 thumb_height=320}Deux ans après un Rest Inside The Flames en demi-teinte, 36 Crazyfists revient avec album qui, s’il ne révolutionne d’aucune manière le genre, s’avère ultra-efficace. Un nouvel effort de le groupe va défendre sur scène dans les prochains mois, les musiciens s’engageant dans une tournée marathon. Avant de reprendre la route, Brock Lindow a répondu à quelques questions pour Vacarm.
BEN : The Tide And Its Takers s’inscrit dans la continuité de Rest Inside The Flames, mais développe un côté plus catchy et énergique. Comment avez-vous abordés la composition ?
Brock Lindow (chant) : Je pense que nous nous sommes sentis vraiment libres au moment de l’écriture de ce disque, et que le résultat s’en ressent forcément. Nous sommes désormais à l’aise dans de plus nombreux domaines, et l’album témoigne en conséquence de plus d’influences et d’envies.
Avez-vous tentés des choses nouvelles durant la composition, quelles sont pour toi les évolutions majeures ?
Nous essayons autant que possible de ne pas nous répéter. Nous avons bien sur essayés de nouvelles choses, mais je ne me souviens plus vraiment lesquelles, ni même combien ! Nous avons procédés comme pour les disques précédents, nous nous retrouvons tous les quatre dans une pièce, et de là entamons l’écriture. The Tide And Its Takers a été composé de cette manière.
A vos débuts, votre musique était difficilement descriptible, à mi-chemin entre néo-metal et émo. Aujourd’hui, on vous qualifierait plutôt dans la case fourre-tout du metalcore. Est-ce que le terme vous gêne ?
Non. Les gens peuvent de toute façon dire ce qu’ils souhaitent à propos de 36 Crazyfists, cela ne nous affecte pas du tout…
A la sortie de Rest Inside The Flames, le choix de la ballade acoustique de conclusion (« The City Ignites ») avait été critiqué. Avec le titre « The Tide And Its Takers », vous renouvellez l’expérience. Seriez-vous prêt à présenter ce type de compositions sur scène ?
Amener ce genre de composition sur scène ne nous gênerait absolument pas, d’ailleurs nous avons joués « The Tide And Its Takers » en live sur la tournée actuelle. Mais nous n’étions pas bien préparés, le titre ne s’est pas bien intégré au déroulement du concert. Peut-être que nous renouvellerons l’expérience, mais ce sera de manière occasionnelle.
Vous avez une nouvelle fois plusieurs invités, dont Candace de Walls Of Jericho qui pose sur « Vast And Vague » un pré-chorus en chant clair assez surprenant. Comment se sont déroulées les prises de voix ?
C’était son idée d’utiliser du chant clair juste avant les refrains. Candace est une chanteuse très talentueuse, et je pense qu’elle a montrée à tout le monde une facette mélodique totalement maîtrisée. Elle a fait du super boulot.
The Tide And Its Takers devait à l’origine sortir en avril, mais n’arrive au final que fin mai. Vous aviez besoin de plus de temps que prévu pour peaufiner l’album ?
Oui, tout à fait. Nous avons préféré bien terminer les choses, pour proposer un disque abouti. Nous avons été dans l’obligation d’annuler la tournée avec Bullet For My Valentine, ce qui a été une décision difficile. Nous étions tous vraiment excités à l’idée de repartir sur la route, de plus avec de bonnes connaissances, mais ce sont des choses qui arrivent…
Le titre de l’album est en corrélation avec l’artwork. Peut-on trouver un sens caché derrière ce dernier, un lien avec les paroles des morceaux ?
Oui, ce titre à une signification. C’est une façon de dire que rien ne dure éternellement, les bonnes choses comme les mauvaises. Notre vie est constituée de moments difficiles, d’autres plus heureux, et savoir s’adapter aux différentes situations nous permet d’évoluer dans ce monde chaotique. C’est la clé de la progression humaine.
Ce visuel se démarque par ailleurs de ceux des disques précédents. Avez-vous optés pour celui-ci en fonction de l’idée du titre, ou au contraire le concept a été trouvé après coup ?
Au départ, nous souhaitions seulement trouver quelque chose de nouveau. Mais nous sommes très heureux de la tournure engendrée par cet artwork.
Vous avez quittés Roadrunner pour signer chez Ferret Records. Quelles sont les raisons de ce changement ?
C’était juste le bon moment pour nous de changer de label. Le changement est bénéfique à tous les niveaux et nous sommes désormais gérés par une fine équipe chez Ferret !
Vous avez beaucoup de morceaux inédits enregistrés avant la sortie de Bitterness The Star. Prévoyez-vous de les dévoiller un jour sur un nouveau support ?
On ne sait jamais… Peut-être un jour.
En attendant, nous passerons l’été avec The Tide And Its Takers…
Merci beaucoup, surveillez vos calendriers, nous serons bientôt de retour en France !