Jour 1 :
Nous arrivons à la Friche Électro au début de la soirée. Le bâtiment est ce qui semble être une usine désaffectée reconvertie en immense dancefloor. Nous sommes prêts à nous en prendre plein la vue et surtout plein les oreilles.
La soirée du vendredi souvre avec le moustachu Pégase, nouveau projet solo dun des membres de Minitel Rose. Vient ensuite Clark, britannique qui nous offre une électronica IDM efficace et remarquable. Il n’est pas encore très tard mais le public est déjà présent.
On passe pour la suite à ceux que tous les Nantais semblaient attendre : les 4 autochtones de C2C, qui démontrent une fois de plus leur talent aux platines avec un show mêlant de nouveaux titres avec ceux qui ont fait leur succès, terminant même sur un hommage aux Beastie Boys. Le relai est ensuite pris par les deux français Breakbot feat. Irfane, qui nous ont dailleurs accordé un interview, à lire ici, pour un live délectro pop acidulée aux couleurs de lamour.
La soirée se termine sur trois dj sets des français les plus en vogue du milieu techno des années 2010 : Gesaffelstein, Brodinski et Club Cheval, qui sont à la hauteur de leur réputation pour trois sets qui resteront dans les mémoires de tous les festivaliers présents.
On rentre chez nous, fatigués davoir autant dansé, pour une bonne nuit de sommeil avant dattaquer le deuxième soir.
Jour 2 :
La soirée du samedi était aussi bondée que celle du vendredi et la programmation toujours à la hauteur des plus fines bouches, malgré un problème technique de John Talabot qui se verra remplacé par Madben, qui sera dailleurs une superbe découverte du festival, et que nous avons hâte de voir aux Transmusicales de Rennes (mais cest une autre histoire).
Le français prometteur est relayé par un de ses compatriotes, Mr Don Rimini, (interviewé dans ces pages), pour un live impressionnant et remarquable, qui mettra lensemble des festivaliers daccord sur ce point.
Bambounou vs French Fries calmeront les ardeurs avec un dj set tropical-house/bass-music, avant larrivée dun autre poids lourd de la scène française, Para One, qui tourne toujours pour défendre la sortie de son nouvel album.
La soirée se termine par deux dj sets, celui de langlais Erol Alkan, dont le talent derrière les platines est légendaire et vérifié, ainsi que le français Kavinsky, dont vous avez très certainement entendu parlé dernièrement pour son titre «Nightcall».
Bref, un festival haut en couleur avec une programmation ébouriffante, dans un cadre magistral à la décoration bien pensée, et dont tous les festivaliers ne pourront que se rappeler !
À noter également, la superbe prestation visuelle du collectif Anti-VJ, appelée EyjafjallaJÖkull (si si), tout simplement impressionnante et bluffante.
Merci à toute léquipe du festival Scopitone de nous avoir reçu.
Crédit Photos : Colin Fay