L’année 2002 marqua la France pour deux raisons. La première fut l’échec complet des Bleus en coupe du monde, tristes souvenirs… La deuxième fut la création dans l’ombre d’un groupe nommé Curtiss, personne ne pouvait alors se douter de ce qu’il allait devenir. Oui, mesdames et messieurs, ces types d’Aix en Provence ont fait depuis leur petit bonhomme de chemin, égrenant les scènes locales puis nationales après leur premier EP sorti en 2003. Simple comme bonjour, leur premier album, Simplicity, débarque en 2005, encore une année à marquer d’une pierre blanche.
Curtiss fait partie de cette génération d’artistes français comme Elevate Newton’s Theory qui sont influencés en priorité par la musique anglo-saxonne et qui semblent avoir peu ou pas d’attaches avec la scène française. Rock et pop, c’est le créneau des aixois, on est conquis dès la première seconde, la voix puissante et mélodieuse d’Alexandre Menicucci ne trompe pas sur la marchandise, les claviers et les guitares créent une fluidité, une sincérité, une intégrité même (« Before The End »). Curtiss ne copie pas, il crée des choses et même de très belles choses (« City Of Steel »). Ambiance vaporeuse d’un bar classieux, « Clockwise » commence… On chuchote pour ne pas déranger… Mélodique et positive, la musique du quintette fait du bien, les frissons montent sur les refrains (« Stimulus », « List », « Change »), mais les frenchies savent aussi prendre le taureau par les cornes et muscler leur jeu (« And Justice For All »).
Au final, on écoute ces dix titres encore et encore sans voire poindre une once de lassitude. Curtiss c’est bien, Curtiss c’est bon, Curtiss c’est excellent, Curtiss c’est à prescrire d’urgence et c’est Vacarm qui vous le recommande.
.: Tracklist :.
01. Stimulus
02. Clockwise
03. Evergreen
04. List
05. Before The End
06. City Of Steel
07. Aria
08. And Justice For All
09. One Of These Days
10. Change
11. Stay