Déluges de guitares ultrasoniques, claviers aux notes sinueuses, rythmiques à l’impact écrasant, le tout emmené par une progression instrumentale subtile et déstructurée… La formule « Crystal Antlers » se veut impétueuse, aux abords de l’exaltation, de la frénésie et de la transe. La fougue qui se dégage de son univers sonore s’exprime en effet de manière passionnée, sans aucun compromis, que ce soit pour ses musiciens ou pour les auditeurs.
A l’écoute, des titres tels que « Vexation » et « Actarus » dévoilent ainsi une énergie punk prodigieuse, aussi bien au niveau de leur structure que du chant éraillé de Jonny Bell, tandis que des morceaux comme « Until the sun dies (part 2) » et « A thousand eyes » réactualisent rageusement le blues 70’s à coups de reverb et de distorsions. Entre influences psychés et sons plus lo-fi, les californiens de Crystal Antlers n’hésitent pas à expérimenter une certaine modernité, notamment sur « Owl », ballade électrisante qui fait se rencontrer les Doors et les Mars Volta, et surtout « Parting song of the torn sky », un final intense de 7 minutes parsemé de larsens et d’hurlements traînants.
Véritable révélation de fin d’année, Crystal Antlers délivre à travers son premier EP une promesse de renouveau pour le rock présent et en devenir. Un seul mot suffira à conclure sur la qualité de cette production : « puissant ».
.: Tracklist :.
1. Until the sun dies (part 2)
2. Vexation
3. A thousand eyes
4. Owl
5. Arcturus
6. Parting song of the torn sky