Révélés en 2014 suite à la sortie de l’album « Boo Hoo Hoo », les talents de NO SINNER et de Colleen Rennison, sa séduisante chanteuse, ont été largement salués par la critique à travers toute l’Europe.
En France, sous la plume de Dino Di Meo, Libération écrivait : « Une voix qui crie la douleur et la rend crédible… Elle incarne si bien la dissipation du samedi soir et la rédemption du dimanche matin. L’essence même qui rend le blues, la soul et le rock si troublants… »
Deux ans plus tard, ces lignes s’appliquent plus que jamais à la musique du combo canadien. Colleen vit et respire le rock’n’roll. Ça se sent… Ça s’entend… Sur ce nouvel album elle repousse ses limites et brouille les frontières entre le bien et le mal, l’homme et la femme, le saint et le pécheur… La frontwoman s’expose à travers le chagrin, la débauche, les bons et mauvais moments, et n’a surtout pas peur d’éviter les stéréotypes… Car si les comparaisons avec Janis Joplin ou Etta James sont faciles, pour ce disque elle se revendiquerait plus de Robert Plant, quitte à faire de « Old Habits Die Hard » une sorte de disque androgyne.
Originaire de Vancouver, NO SINNER délivre un rock blues moderne et énergique qui, bien sûr, s’inspire des classiques du genre, mais aussi de Black Rebel Motorcycle Club, Black Keys, Kings of Leon ou des White Stripes…
Avant de se consacrer à 100% à la musique, Rennison a tout d’abord été actrice. En 1994, alors âgée de 6 ans, elle jouait dans Max, un film indépendant. Puis elle est apparue dans différents films et séries télévisées comme The Sentinel, Stargate SG-1, The Outer Limits, Highlander, Poltergeist: The Legacy, Unforgettable, The Story of Us, Boot Camp, Mr Rice’s Secret, Down River, donnant tour à tour la réplique à des acteurs tels que Ray Liotta, Michelle Pfeiffer, Bruce Willis, Mila Kunis ou David Bowie.
La production de « Old Habits Die Hard » a été confiée à Ben Kaplan, connu pour avoir travaillé avec des artistes aussi divers que Biffy Clyro, Shakira, Gallows, Rise Against ou Atreyu. Sa contribution semble essentielle tant l’ensemble sonne définitivement plus puissant et cohérent que le premier effort de NO SINNER. Soutenu par une section rythmique imparable et de robustes guitares, Colleen Rennison s’impose comme une véritable force de la nature. Sa prestation face à l’harmonica de « Leadfoot » donne des frissons, et ça n’est là qu’un petit exemple des multiples sensations que procure chaque titre…
Définitivement le genre de nana que l’on a envie d’embarquer à l’arrière de sa moto, même si, vu son tempérament, ça risque d’être plutôt l’inverse…
Voici le trailer:
https://www.youtube.com/watch?v=1PBj0iFfUCo&feature=youtu.be