Liset Alea a le nom du sort. Celui qui en est jeté, qui poursuit quelqu’un comme un destin, qui lui réserve aussi des surprises.
Le sort, elle l’a connu à 16 ans, dans les bureaux de WEA Mexique, elle l’a entendu lui parler par la bouche de directeurs artistiques à gros cigares, lui promettre un contrat, lui donner des moyens – la gamine était belle et prometteuse – et lui siffler, entre deux bouffées, le droit de chanter les chansons qu’elle avait écrites.
Presque vingt ans après, elle s’apprête à publier un premier disque qu’elle a conçu, écrit et composé, elle, la chanteuse, la choriste idéale, multinstrumentiste, bassiste et guitariste, si douée pour servir les projets les autres (Nouvelle Vague, Alexkid, Yasmine Hamdan, Elodie Frégé, et toutes les chansons qu’elle a écrite pour d’autres, à la Carole King, dans son coin), qui cache depuis longtemps une compositrice et interprète écorchée et sensuelle, mue par tout ce que la musique a d’ivresses à offrir.
EN CONCERT
14 octobre à PARIS, MaMa festival, Trois Baudets
15 novembre à LONDRES – 1ère partie de Nouvelle Vague
23 novembre à BERLIN – 1ère partie de Nouvelle Vague
9 décembre à PARIS, Flow – 1ère partie de Nouvelle Vague