Will Samson présente aujourd’hui son 5ème album, Paralanguage, le premier à paraître sur Wichita/ [PIAS].
Paralanguage a été inspiré par les premières – et seules – expériences de Will Samson avec la psilocybine. Après la mort de son père en 2012, le musicien anglais a souffert du syndrome de stress post-traumatique qui l’a rendu incapable de surmonter le chagrin provoqué par ce décès soudain. Il a pris plusieurs années avant de se sentir suffisamment en confiance et d’explorer ses possibilités artistiques. Finalement, lui et sa petite amie se sont retirés dans la campagne pendant quelques jours, et Paralanguage cherche à reproduire cette expérience. En effet, les voix sur les deux titres ‘Ochre Alps’ et ‘Flowerbed’, pour lesquels il a lutté pendant plusieurs mois pour les finir, ont été écrits et enregistrés durant deux après-midis différents.
Peut-être sans surprise, Paralanguage – le titre a été choisi car le thème central de l’album concerne la manière dont « nos corps, pas seulement nos esprits, conservent les souvenirs et les émotions » – est son album le plus cohérent à ce jour. Sa voix, également, n’a jamais sonné aussi mouvante, dévouée et confiante.
En grande partie enregistré dans son home studio à Bruxelles, Paralanguage a vu Samson se réunir avec certains de ses collaborateurs réguliers tels que Beatrijs De Klerck, un violoniste qui a aussi joué avec A Winged Victory For The Sullen et Christina Vantzou. Ben Lester, qui a travaillé avec S. Carey et Sufjan Stevens, a ajouté une pédale sur ‘Beyond The Dust’, et Jeremy Boettcher (qui performe également avec S. Carey) a ajouté une double bass à ‘The Human Mosaic’, tandis que le compositeur canadien Michael Feuerstack a posé des chœurs sur ‘The Smallest Silver’.
EN CONCERT
09/04 – LE VENT SE LEVE (PARIS)