Message à caractère informatif :
Non, vous ne rêvez pas. Vous verrez tout au long de ce report que tous les participes passés et adjectifs sont accordés au féminin et c’est tout à fait normal. C’est Élise, notre reporter occasionnelle qui a assisté au concert et qui vous en parle. Ceci expliquant cela, place à ce qui nous réunit ici.
On vous avait prévenu tout début novembre que Fakear repartait en tournée, on a voulu aller voir par nous-mêmes ce que ça donnait.
Rendez-vous était donc pris au Zénith de Toulouse, dont la salle était réduite pour l’occasion. Je ne m’en plaindrai pas, car je n’avais vraiment pas envie de perdre Fakear au milieu d’un parc à bestiaux de 9 000 personnes.
En première partie, Møme – tiens, voilà un caractère spécial dont je ne connais pas le raccourci, il perd des points.
Jérémy Souillard de son vrai nom, désormais seul à la barre (au départ, Møme était un duo), a la patate et de bonnes idées : ancien guitariste, il accompagne une partie de ses titres à la guitare électrique et emploie des samples de voix masculines, et non uniquement féminines ; ça change de la chillwave habituelle.
Malheureusement, le tout ne me semble pas complètement abouti. Si ses morceaux les plus connus, « Aloha » et « Mirage », font mouche, le reste alterne entre passages un peu mous et grosses basses pour relancer le public. Enfin, c’était quand même un bien bon moment, surtout qu’il m’a fait patienter pour…
…lui, Fakear !
Je l’avais découvert en 2014 aux Curiosités du Bikini, j’avais confirmé à Garorock en 2015. J’avoue que j’étais déjà entièrement conquise, alors ça va manquer d’objectivité, tout ça.
Surtout qu’il a commencé son live set avec ma chanson préférée, Rise, tirée de son dernier album. On dirait qu’il a voulu me faire plaisir. Je souris, je sautille, je lève les bras, je suis aussi contente de retrouver son pad que lors de la première raclette de la saison.
Une qui a l’air aussi ravie que moi, c’est la harpiste, Marine (mention spéciale à son t-shirt coquille Saint-Jacques, j’ai adoré). Parce que oui, Fakear s’est entouré de musiciens, qui vont et viennent selon les morceaux et rendent la performance encore plus vivante. (Par contre, je me demande comment ils arrivent à jouer avec le ballet de lumières hypnotiques.)
Fakear alterne les titres de son dernier album et les titres plus anciens, revisités grâce à la présence de son groupe.
Comme je le disais, c’est la troisième fois que je le vois, mais j’ai l’impression de le redécouvrir. Outre les notes orientales, j’entends des sons jazzy, parfois même celtiques (je vais trop loin ?). Mais je ne vais pas vous faire une description détaillée, on s’ennuierait. Sachez juste que pendant une heure et demie, il nous a proposé une setlist parfaitement léchée, avec par-ci par-là de nouvelles compos… j’étais déchaînée.
Seul hic, le bis, où l’on apprend la présence de sa copine dans la salle, provoquant les cris de désespoir d’une grande partie du public féminin et d’une partie du public masculin. Mais un dernier morceau, et c’est de nouveau la folie.
Fakear, tu nous as dit qu’on avait grandi depuis le Bikini. Moi non, aucun risque, mais ta musique, elle, oui.
On remercie Antony Chardon pour les photos (si vous voulez voir la galerie complète, c’est par ici) et Bleu Citron pour les invitations et le jeu-concours !