Recevoir un nouvel album de Thot, ça fait toujours un petit quelque chose. Il faut savoir prendre le temps de le mettre dans son lecteur cd, de l’écouter une fois, deux fois, voire souvent une troisième fois et beaucoup d’autres après. Gregoire Fray, tête pensante derrière le projet Thot, nous livre depuis 8 ans déjà une musique complexe qui laisse au projet une marque unique, un style personnel aux croisements d’une électro industrielle et d’un rock urbain.
The City that Disappears, nouvel album du projet, vient tout juste de voir le jour chez Black Basset Records/White Leaves Music. Mixé par Magnus Lindberg de Cult of Luna, l’album porte le sceau Thot dès les premières notes. Imaginez un instant des instrumentales portées par un Aphex Twin période industrielle sous amphétamines, avec posée dessus la voix des plus punks des chanteurs du mouvement noise, et vous aurez une petite idée de ce dont on parle ici. Baptisé Vegetal noise, le style de Thot croise la noise, l’électro industrielle et une bonne dose d’esprit punk. Une voix et des instrus toujours un peu on-the-edge, donnant à l’ensemble cet accent sauvage et organique au delà des genres, et qui ne laisse pas indifférent, autant pour les galvanisants « Hrtz », « Rythm.Hope.Answers » ou encore « Negative Buildings » que pour les plus hypnotiques et lancinants « Blank street » ou « Traces ».
.:Tracklist:.
1. HTRZ
2. Rhythm.Hope.Answers
3. Keepers
4. Dédale
5. Blank Street
6. The City That Disappears
7. Negative Buildings
8. Traces
9. Citizen Pain